vendredi 16 juillet 2010

Un bébé après 40 ans !

Phénomène : un bébé après 40 ans!

"A plus de 40 ans, c'est super-confortable"

Samantha et Claudine se sont rencontrées dans un café de leur quartier, grâce au patron qui les a présentées : entre « vieilles mères », elles devaient avoir des choses à se raconter. Le mot « vieilles » les fait sourire. Claudine avait 45 ans, Samantha 40 ans, toutes deux enceintes jusqu’aux yeux de leur premier enfant. Profitant pleinement de ce moment, après des années consacrées à des carrières intenses et à une vie sociale bien remplie. Leurs histoires pourtant n’ont rien à voir : célibataire, Claudine est tombée enceinte sans l’avoir voulu ; de leur côté, Samantha et son mari essayaient depuis trois ans d’avoir un bébé et avaient réussi grâce à une fécondation in vitro (FIV). Leurs fils sont maintenant des super-copains de jeu. « Je n’ai pas eu à réfléchir longtemps avant de décider de le garder, se souvient Claudine. Deux heures de panique où je me suis dit : cela n’arrivera pas d’autre fois, je le garde, c’est un don du ciel. Je l’ai un peu imposé au père, mais on a trouvé un mode de fonctionnement qui nous convient. » Plus jeune, elle a mis fin à d’autres grossesses non désirées. Mais pas une seconde elle ne le regrette : « Entre 25 et 45 ans, j’ai fait tout ce que j’avais envie de faire, j’ai voyagé, j’ai gagné pas mal d’argent sur les marchés financiers, j’ai fait plein de choses avec mes potes. Avoir Merlin à 45 ans, je trouve ça super : je n’ai pas l’impression de sacrifier quoi que ce soit, je suis plus patiente, parce que moins stressée, et j’ai une certaine aisance financière qui facilite les choses. » Samantha est d’accord, à plus de 40 ans, « c’est superconfortable ». Même si, pour en arriver là, elle a dû se battre. Elle a rencontré son mari à 35 ans. Le temps de profiter de leur amour, de se marier, deux ans ont passé. « Tout cela me paraissait normal. » Mais quand ils ont voulu avoir un enfant, très vite, on les a orientés vers une fécondation in vitro. « J’avais une obsession, de la puissance d’un rouleau compresseur : avoir un enfant. » Enceinte de jumeaux, elle en a perdu un, décédé in utero à six mois de grossesse. Mais « la grossesse a été tellement magique que je suis retournée dans le bureau du médecin pour en faire un deuxième ». Re-FIV, re-grossesse gémellaire, avec complication. Mais, grâce un « suivi par des équipes formidables », un second fils est né. Elle avait 42 ans.

Sources : www.elle.fr // Dossier réalisé par Isabelle Duriez